48 heures après le départ de l’inspecteur général en chef de la Police, Fritz Jean, des questions persistent sur l’épilogue de con conflit interne étalé au grand public.Chacun des protagonistes présente une version différente des faits.M. Jean assure qu’il avait présenté sa démission aux responsables du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), tandis que le directeur général Mario Andrésol annonce l’avoir limogé. Le chef de la police soutient que la lettre de révocation était antérieure à la lettre de démission.Il révèle avoir depuis le 2 septembre pris des dispositions pour démettre M. Jean de ses fonctions pour insubordination et rébellion. Les responsables du CSPN ont été informés de ma décision explique M. Andrésol pour qui M. Jean a eu un comportement déloyal. Le conflit entre les deux hommes a pris naissance après la publication des conclusions de l’enquête sur le commissaire de police Varnel Lacroix.M. Andrésol condamne la décision de l’inspection générale d’acheminer le rapport d’enquête au Parquet sans attendre l’avis de la direction générale.Selon M. Andrésol l’enquête administrative de l’Inspection générale devrait déboucher sur des recommandations à la direction générale. Le chef de la Police déplore le traitement infligé au commissaire Lacroix. Ce dernier a été écroué à l’issue de sa première audition. Le chef de la police estime que le transfert de l’officier de police au Parquet pourrait intervenir sur requête des autorités judiciaires.L’enquête administrative n’est qu’un rapport a titre informatif soumis au chef du Parquet fait remarquer M. Andrésol arguant que le rapport n’est pas le résultat d’une enquête pénale. En réaction le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, déplore que le conflit n’ait pas été géré dans la sérénité et de manière interne à l’institution.Il dit craindre que ce conflit ne fragilise d’avantage l’institution policière. LLM / radio Métropole Haïti
Le chef de la police dénonce l’insubordination de Fritz Jean
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