Le chef de l’Etat souhaite un accord politique cette semaine et met en garde l’Opposition

Le président de la République, Jean Bertrand Aristide, tend une nouvelle fois la main à l’Opposition en vue de la résolution au plus vite de la crise. Le chef de l’Etat souhaite aboutir à un compromis avec la Convergence Démocratique avant la fête du drapeau ,le 18 mai prochain. “ Si j’étais du côté de l’Opposition, je verrais la nécessité de privilégier le compromis qui favoriserait la levée des sanctions économiques contre Haïti”, a-t-il dit. L’élu du 26 novembre de retour , le samedi 11 mai 2002, du sommet sur les enfants à New-York a mis en garde l’Opposition contre la persistance de l’impasse politique. Selon Jean Bertrand Aristide, le peuple haïtien qui suit de près le développement de la situation n’hésitera pas à sanctionner les partis de l’Opposition lors des prochaines élections. La Convergence Démocratique conditionne son retour à la table des négociations . Dans un mémorandum rendu public le vendredi 10 mai 2002 , l’Opposition a posé neuf (9) conditions dont l’arrestation des personnes impliquées dans les violences du 17 décembre 2001 , la mise en liberté des prisonniers politiques et la fin des persécutions politiques . Le dirigeant l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) et membre du directoire de la Convergence , Gérard Pierre Charles , soutient que les demandes de la principale coalition de l’Opposition s’inscrivent dans la lignée des remarques produites par l’Organisation des Etats Américains (OEA), la Conférence Episcopale d’Haiti (CEH) et l’Initiative de la Société Civile (ISC). Haiti est plongée dans une grave crise politique depuis le scrutin législatif et local du 21 mai 2000 contesté par l’Opposition et la communauté internationale qui a donné une très large majorité au parti du Président de la République , Fanmi Lavalas.

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