
L’historien Georges Michel affirme qu’il faudra un peu plus de temps pour former une nouvelle force armée.M. Michel, qui a été membre de plusieurs commissions chargée de préparer la reconstitution des forces armées d’Haïti, indique que le président Martelly veut s’assurer du renforcement de la police avant la remobilisation des forces armées. En début de semaine le président Martelly avait indiqué qu’il annoncera le 18 novembre un calendrier d’activités en vue de la constitution d’une nouvelle force armée. Le renforcement de la police est jugé par M. Michel comme un préalable à la constitution d’une nouvelle force.La police constitue la première ligne de défense, explique M. Michel rappelant que la nouvelle armée ne s’impliquera pas dans les taches policières. Le processus de remise en selle des Forces Armées d’Haïti est enclenché et aboutira de toute façon, insiste M. Michel mettant l’accent sur la nécessité pour qu’une la nouvelle force armée soit indigène et moderne.Les forces armées démobilisées en 1994 fonctionnaient suivant le modèle hérité de l’occupation américaine de 1915-1934 rappelle M. Michel. Faisant remarquer que la constitution d’une nouvelle force armée est une condition indispensable pour le départ de la Minustah. Les anciens militaires devront être indemnisés et mis a la retraite, explique Georges Michel pour qui des jeunes recrues composeront la nouvelle armée.Il n’est pas possible de revenir avec les militaires impliqués dans la répression et les violations des droits humains, confie M. Michel Il faut être patient dit-il assurant que le président Martelly travaille avec assiduité sur le dossier. LLM / radio Métropole Haïti