Le chef d’Etat justifie le choix de Bernard Gousse

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Le chef d’Etat haïtien, Michel Martelly, affiche une ferme détermination à jouir de ses prérogatives constitutionnelles en dépit des mises en garde ou menaces du bloc majoritaire.Dans un point de presse, avant son départ pour l’Espagne, le président haïtien a tenu a répondre aux parlementaires qui avaient à voix basse suggéré la désignation de Jean Max Bellerive.Le processus de dialogue et consultation ne signifie pas que je renonce à mes droits constitutionnels a précisé M. Martelly. Le chef de file de l’Inité, Joseph Lambert, avoue qu’il avait conseillé vivement au chef d’Etat de designer une autre personnalité.Les deux autres candidats en lice étaient l’ex candidat à la présidence Jean Henry Céant et le Premier Ministre Jean Max Bellerive. L’un des députés du groupe majoritaire avait même souhaité que le chef de l’Etat laisse au Parlement le soin de designer le Premier Ministre. Le président Martelly ne tarit pas d’éloges pour, Bernard Gousse, l’ex ministre de la justice sous le gouvernement de transition.C’est un homme intègre et compétent pouvant nous aider à rétablir l’ordre et la discipline, a martelé le locataire du Palais National.Il rappelle que le Premier Ministre devra appliquer sa politique économique. C’est un Martelly ferme qui a justifié son choix.Négociation ne signifie pas compromission ou marchandage, a-t-il insisté. Contrairement au processus de désignation de Daniel Rouzier, le président Martelly avait engagé un dialogue avec le bloc majoritaire avant de faire choix de M. Gousse.7 noms avaient été écartés par les parlementaires dans la liste des 10 soumis par le chef d’état. Il s’agit de Pierre Eric Pierre, Daniel Supplice, Laurent Lamothe, Steven Benoît, Edmonde Supplice Beauzile et Wilson Jeudy.Les parlementaires de l’Inité et alliés avaient fait valoir que le président Martelly peut choisir une des trois personnalités retenues Jean Henry Céant, Bernard Gousse et Jean Max Bellerive. LLM / radio Métropole Haïti

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