Le commissaire du gouvernement auprès de la Cour d’Appel de Port-au-Prince a fait appel de l’arrêt ordonnant la libération de 6 policiers accusés d’implication dans le réseau de Clifford Brandt.Le chef du Parquet est sorti de vacance pour reprendre le dossier qui avait été confié au substitut Florence Mathieu. Toutefois l’un des avocats des policiers, Carlos Hercule, a fait valoir que le recours en Cassation n’est pas suspensif en pareil cas.Il demande à la directrice de l’Administration Pénitentiaire Nationale (Apena) d’exécuter l’arrêt de la Cour d’appel en date du 2 août. Maître Hercule révèle que les juges avaient accepté la requête du ministère public qui avait demandé la remise en liberté de 6 des 7 policiers inculpés.La substitut du commissaire du gouvernement auprès de la Cour d’Appel, Florence Mathieu, avait quelques heures plus tard donné l’exequatur pour l’élargissement des policiers détenus. Le Parquet auprès de la Cour d’Appel a émis deux décisions divergentes dans ce dossier en moins de 72 heures.M. Hercule s’étonne de cette division et rappelle que le Parquet est un et indivisible.Il exige l’exécution de l’arrêt par la direction de l’administration pénitentiaire nationale. Dans le même temps, Maître Hercule nie le droit au chef du Parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince de faire appel de cet arrêt.M. Lucmane Dellile avait annoncé qu’il entend exercer un pourvoi en cassation et ne pas exécuter l’ordre de remise en liberté. Par ailleurs, l’avocat des policiers rejette les accusations d’interférence du gouvernement dans ce dossier.M. Hercule assure qu’il avait démontré l’absence de preuves pour poursuivre les policiers dans le cadre de l’enquête sur le gang de Clifford Brandt. Les 6 policiers Marc Arthur Phebe, Jacques Darly Michelais, Oneste Gabelus, Fritz Aristide, Berthony Dumezil et Gérald Fontélus suivant l’ordonnance du juge instructeur Gabriel Domingue doivent comparaître par devant un tribunal criminel. LLM / radio Métropole Haïti