Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Félix Léger, ne bénéficie d’aucun appui des autorités gouvernementales. Le président Michel Martelly, qui avait dénoncé à deux reprises la présence de repris de justice au Parlement, affirme haut et fort que la Présidence n’a joué aucun rôle dans l’incarcération du député Arnel Bellizaire.La Présidence n’a rien à voir de près comme de loin dans ce qui s’est passé, a insisté le locataire du Palais National. De son coté, le ministre de la justice, Josué Pierre Louis, a dénoncé le caractère illégal et arbitraire de l’arrestation du député Bellizaire.Dans une correspondance au président du Sénat, le garde des sceaux a révélé avoir mis sur pied une commission pour faire toute la lumière sur l’incident. Par ailleurs, le Premier Ministre, Gary Conille, a évité de s’exprimer sur le dossier.Cependant il avait été le seul membre du gouvernement à rendre visite au député Bellizaire durant son incarcération au Pénitencier National. Sur la sellette et privé du support des responsables de l’exécutif, le commissaire du gouvernement est contraint de justifier son action.Tout en assurant de l’opportunité de ses décisions, M. Félix Léger estime que seul un tribunal peut analyser la légalité de son action. LLM / radio Métropole Haïti
Le chef du Parquet seul face aux parlementaires
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