Le Comité de Haut Niveau pour l’élimination du Choléra préoccupé

le Comité de Haut Niveau pour l’élimination du Choléra en Haïti coprésidé par la Ministre de la Santé Publique et de la Population (MSPP) Dr. Florence Duperval Guillaume et la Représentante Spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haiti (RSSG) et Chef de la MINUSTAH, Sandra Honoré, a passé en revue la situation du choléra en Haiti et les avancées dans la mise en œuvre du plan d’élimination du Cholera avant l’évaluation du plan à court terme (2012-2015). Selon un communiqué de ce comité, malgré l’augmentation des cas de choléra confirmés au premier trimestre 2015, qui a accru le nombre total de cas pour l’année, en comparaison à l’année 2014, la Ministre et la RSSG ont pris note de la réduction du taux de létalité de l’infection, ainsi que le contrôle progressifdes cas. « La forte réactivité des équipes EMIRA (Equipe Mobile d’Intervention Rapide) de réponse rapide ont notamment permis, durant les mois les plus à risques de la saison pluvieuse en Octobre et Novembre, de réduire le nombre de cas au niveau le plus bas sur ces périodesdepuis le début de l’épidémie de choléra en Haiti. », a souligné la Ministre de la santé publique. En même temps, les co-présidentes ont mis l’accent sur l’importance de la campagne de sensibilisation à travers le pays comme instrument de prévention. Les membres du Comité de Haut Niveau comprenant également du côté du gouvernement d’autres représentants du MSPP et du côté des Nations Unies, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général et Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire, ainsi que les représentants de l’UNICEF, de l’Organisation Panaméricaine de la Santé/Organisation Mondiale de la Santé, et du département humanitaire des Nations Unies (OCHA) ont également discuté des progrès en matière de dépistage du choléra, de vaccination et de sensibilisation. Ils ont aussi noté l’importance des investissements à long terme en eau et assainissement en parallèle d’un maintien des capacités de réponse rapide, lesquels se complètent mutuellement pour l’élimination de la transmission et à terme de la maladie. Insistant sur la complémentarité des capacités de réaction rapide et du programme à moyen et long terme d’accès à l’eau et l’assainissement, les membres du Comité ont souligné l’importance du programme de réponse communautaire qu’il serait nécessaire de poursuivre l’année prochaine. « Pour 2016 les coûts nationaux de surveillance et d’intervention ainsi que les investissements nécessaires en eaux et assainissement devraient être assurés », a indiqué la RSSG, ajoutant que « nous devons œuvrer à une réunion des partenaires techniques et financiers pour faire avancer le Plan national pour l’élimination du choléra en Haïti ». EJ/Radio Métropole Haïti

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