La réouverture des locaux du CONACOM à Pont Morin (Port-au-Prince), le dimanche 20 juillet 2003, était l’occasion pour le numéro un du parti, Victor Benoit, de dénoncer le régime en place et de battre la grosse caisse pour la poursuite de la lutte en faveur de l’instauration de la démocratie dans le pays. Nouveau slogan « nou la pi rèd », nouveau souffle pour la formation politique du professeur Victor Benoit désormais logé dans un local rénové suite aux dédommagements gouvernementaux, remis en marche plus d’un (1) an après avoir été mis à sac par des OP Lavalas en furie le 17 décembre 2001, lors d’une tentative de coup d’Etat annoncée par le pouvoir. Photos des différentes séquences du drame exposées à la salle dite des pas perdus. Il s’agit pour le CONACOM de retracer le film de l’évènement regrettable. Leaders de l’Opposition, diplomates accrédités dans le pays, représentants de la société civile autant de secteurs présents, dimanche , à Pont Morin en signe de solidarité au CONACOM , membre de la Convergence et de l’International Socialiste. Le parti est reconnaissant et c’est le moment de vendre au public ses intentions, ses perspectives en tant que parti socialiste.« Un regroupement entre les partis par courant de pensée , ç’a n’a rien de mauvais », a martelé Victor Benoit coordonnateur national du CONACOM,en réponse aux critiques de l’ambassadeur américain , Brian Dean Curran, sous le regard attentif de ses collègues du bureau dont Micha Gaillard et Rosemond Pradel. Comme bien d’autres partis de l’Opposition, victimes également le 17 décembre 2001, le CONACOM brandit l’étandard de la résistance face au pouvoir Lavalas. Aujourd’hui encore la lutte doit se poursuivre en faveur de la démocratie dans le pays et le congrès national des mouvements démocratiques , une énième fois, appelle à l’application de la Résolution 822 de l’OEA comme moyen de sortie de crise. Le coup du 17 décembre 2001 a laissé certainement des cicatrices dans les âmes du parti mais visiblement chez les militants du KONAKOM , on n’est pas prêt à baisser les bras pour autant , la lutte continue. Le dirigeant du CONACOM préconise la tenue d’élections générales en 2004 pour sortir le pays de l’impasse actuelle. Victor Benoit a présenté les élections à tous les niveaux en 2004 comme le moyen le plus sûr pour sortir le pays de la crise. Le responsable du CONACOM souhaite également un scrutin libre honnête et démocratique l’année prochaine. Le dirigeant de la KID qualifie de sensée la proposition de son collègue du KONAKOM en faveur de la tenue d’élections générales en 2004. Evans Paul note que la résolution 822 ne peut constituer un obstacle à la réalisation de ces élections. Pour sa part, Le directeur exécutif de l’Initiative de la Société Civile estime possible la réalisation d’élections en 2004. Le professeur Rosny Desroches plaide en faveur de la tenue d’un scrutin libre et honnête pour éviter la répétition des élections de l’année 2000. Le directeur de la NCHR salue comme un signe positif la réouverture , dimanche, du quartier général du KONACOM à Pont Morin. Pierre Espérance estime que cette décision représente une victoire des démocrates sur les promoteurs de l’impunité. Le responsable de la coalition nationale pour les droits des haïtiens dénonce une fois de plus le fait que la Police et la Justice soient vassalisées par le régime Lavalas.
Le CONACOM rouvre son quartier général incendié par les OP Lavalas le 17 décembre 2001. Appel en faveur d’élections générales en 2004
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