Le Conseil de Sécurité de l’ONU en mission d’information en Haïti du 13 au 16 avril

La Mission d’information du Conseil de sécurité de l’ONU est rentrée en Haïti, le mercredi 13 avril 2005, comme prévu. La délégation doit aborder avec les secteurs concernés les différents aspects de la crise dans le pays. Le Conseil de sécurité est venu supporter le processus de transition tout en évaluant le travail de la Minustah sur le terrain. Ils sont 13 au total, les membres du Conseil de sécurité à avoir fait le trajet de New-York à Port-au-Prince . Dans leur feuille de route, 7 raisons fondamentales justifient le déplacement, explique Ronaldo Mota Sardenberg, président de la délégation. En premier lieu, le support au gouvernement intérimaire. Aux points 2 et 3, la délégation paraît s’intéresser au travail de la Minustah sur le terrain eu égard à la résolution 1542, les actes de violence à réprouver sous quelque forme que ce soit, les actions du gouvernement à appuyer. Au point 4, le Dialogue national. Un processus de dialogue qui doit absolument déboucher sur les élections à venir. Des élections qui doivent être inclusives, dit le chef de la délégation. Dans la foulée, le 5ème point est la tenue d’élections démocratiques et crédibles. Le 6 ème point traite de la question des droits de l’homme. Selon le président de la mission, tout doit être mis en œuvre pour garantir la jouissance de tous les droits et ceci à tous sans aucune forme d’exclusion et le numéro 7 termine la liste avec comme point essentiel , le développement à long terme. Œuvrer en faveur du développement d’Haïti à travers la stabilisation, voilà le motif de la mission des Nations Unies, selon le #1 de la délégation. Lors de ce point de presse, le Président de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a fourni des explications sur la durée du mandat de la Minustah. L’ambassadeur Ronaldo Mota Sardenberg indique que tout dépendra de l’avancement du processus visant à stabilisation du pays. Le chef de la délégation du Conseil de sécurité fait remarquer que les Nations unies resteront engagées en Haïti même en cas de départ de la Minustah.