Les membres du Conseil des Sages réaffirment leur volonté de participer à la réussite de la transition politique en jouant pleinement leur partition . Après la désignation de Gérard Latortue au poste de premier ministre , le Conseil des Sages s’attelle à dire son mot dans le cadre de la nomination du nouveau gouvernement qui devrait rester en poste pendant près de deux (2) ans. Les membres du Conseil des Sages rappellent que la tâche ne leur avait pas été facile en ce qui a trait à la désignation du premier ministre. Pour arriver à la désignation de celui qui aura à diriger le nouveau gouvernement de réconciliation, les sept (7) Sages ont délibérément choisi de marcher à pas de tortue. Mais pour trouver le premier ministre consensuel, au sein du conseil le consensus n’a pu être trouvé a confié à Radio Métropole, le professeur Christian Rousseau . Gérard Latortue était sur la fameuse liste de « premier-ministrable » que certaines institutions avaient proposé aux 7 Sages jusqu’au dimanche 7 mars. Et depuis le conseil procédait par élimination à la lumière des critères constitutionnels mais aussi conjoncturels définis comme suit : être né de parents haitiens avec engagement sur l’honneur du candidat , n’avoir jamais renoncé à sa nationalité , n’avoir jamais été condamné à une peine infamante, n’avoir jamais participé à aucune violation de la loi-mère et des droits de la personne , avoir une réputation d’honnêteté, prendre un engagement public en faveur de la démocratie, avoir une grande sensibilité sur la question sociale et une vision de la chose publique , avoir des relations internationales dans l’intérêt national, avoir un esprit d’indépendance dans le cadre de la conjoncture , avoir sa candidature soumise par une organisation . Le choix du premier ministre fait et soumis au président provisoire, les sages se mettent désormais à la disposition de Monsieur Latortue pour la formation du gouvernement d’union national qui devait être constitué d’ici ce week-end. Après quoi, les Sages devront assurer à la place du parlement le rôle de contrôle et de surveillance pour le bon équilibre des pouvoirs. Par rapport à cette mission, les Sages appellent la population en renfort. Le choix de Gérard Latortue n’a pas été facile, assure le Conseil mais le plus difficile pour les Sages c’est leur condition de travail. Ils ont à peine le support logistique et la question de sécurité est toujours posée. Autant de problème à gérer par le nouveau premier ministre, Gérard Latortue qui va devoir aller très vite.
Le Conseil des Sages transformé bientôt en Conseil d’Etat
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