Le conseiller président Gérald Gilles dénonce un faux scandale

Le conseiller président, M. Louis Gérald Gilles, au bord des larmes, a nié toute implication dans le scandale de corruption à la BNC. « C’est une machination sordide », a déclaré le docteur Gilles lors de l’émission Le Point de Télé Métropole.

À son avis, il s’agit d’un complot visant la dissolution du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Qualifiant l’ancien président du conseil d’administration de la BNC de mythomane, le docteur Gilles soutient que plusieurs secteurs ont aidé M. Raoul Pierre-Louis à manigancer ce complot.

S’il confirme que M. Pierre-Louis est un proche de sa famille, il révèle que la réunion à l’hôtel a été organisée à l’initiative d’un ami du conseiller Smith Augustin.

M. Gilles assure n’avoir à aucun moment évoqué des versements en échange d’une confirmation de poste.

Le conseiller président dit détenir des enregistrements d’échanges sur WhatsApp et rejette le procès-verbal des échanges réalisé par un juge de paix à l’initiative de M. Pierre-Louis. Il mentionne des omissions et des suppressions de certains enregistrements.

Tenant compte de ce qu’il considère comme une fraude, M. Gilles rejette l’enquête de l’ULCC, qu’il estime biaisée. Il se dit favorable à une enquête tout en conservant son poste de conseiller président.

À son avis, il s’agit d’un faux scandale dont le seul objectif est de provoquer à terme la dissolution du CPT. Le docteur Gilles entend protéger les preuves en sa possession afin d’en faire usage au moment opportun.

Lors de l’émission Le Point, M. Gilles a décrit M. Pierre-Louis comme un personnage conflictuel, ayant orchestré cette machination après avoir été écarté du conseil d’administration de la BNC.

M. Gilles croit que ce dernier aurait pu vouloir conserver son poste pour dissimuler des cas de mauvaise gestion.

LLM / Radio Métropole Haïti

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