
Le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) a condamné fermement les violences policières perpétrées par des membres de l’UDMO dans la nuit du 17 au 18 août dernier à Petit-Goâve, lors des activités de clôture de la fête patronale de cette ville. Selon un communiqué de la primature, ces violences ont causé 43 blessés, dont deux par balles. Deux personnes sont encore hospitalisées. Une commission d’enquête diligentée par l’Inspecteur Général en chef de la Police Nationale a été formée tout de suite après l’incident. Plusieurs personnes ont été auditionnées. Selon les informations parvenues au CSPN, l’un des agents de l’UDMO accusé d’avoir fait feu sur la foule serait en fuite aux Etats-Unis. Des contacts ont déjà été établis avec les autorités américaines pour son arrestation puis son rapatriement. L’Inspection Générale de la Police Nationale se penche sur le cas de ce policier fautif, qu’elle traitera avec la dernière rigueur. Le CSPN tient à rappeler que l’Etat ne tolérera jamais la violence policière. Des instructions formelles ont été passées pour que, d’une part, les auteurs de ces actes soient punis selon la loi et les règlements de la Police Nationale, et d’autre part, pour qu’ils ne se répètent plus. EJ/Radio Métropole Haïti