Le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Jean Nesly Lucien invite les manifestants à mettre de côté l’arme du pneu enflammé dans le cadre des mouvements de protestation. Dans des déclarations faites à Radio Métropole, M. Lucien a fait ressortir les dangers que représentent les pneus enflammés pour la santé et pour l’environnement. Mais le responsable de la PNH n’a cependant rien indiqué sur les moyens répressifs que compte utiliser l’institution policière pour mettre hors d’état de nuire les amateurs de pneus. Le président Jean Bertrand Aristide a également fait part de sa préoccupation à propos de la dégradation de l’environnement. Le chef de l’Etat a plaidé notamment en faveur de la protection de arbres qui représentent la vie sur terre. “ Les arbres absorbent le gaz carbonique de l’air et nous fourni de l’oxygène indispensable à nos poumons”, a expliqué Jean Bertrand Aristide avant de quitter Port-au-Prince à destination de l’Afrique du Sud où il doit participer au sommet de la terre. Le chef de l’Etat a plaidé aussi en faveur de la protection de la couche d’ozone. De leur côté, les écologistes haïtiens se montrent préoccupés par la gestion faite du fleuve de l’Artibonite par les autorités haïtiennes et dominicaines. Selon l’expert Jean André Victor, cette situation peut-être à la base d’un conflit entre les deux (2) pays pour le contrôle du fleuve. L’agronome Victor souhaite que les deux (2) Etats se réfèrent à un arbitrage international pour prévenir cet éventuel conflit.
Le directeur de la Police condamne l’utilisation de pneus enflammés comme moyen de protestation
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