Une intervention des forces de l’ordre et des fonctionnaires de l’appareil judicaire n’a pas permis d’appréhender Sandro Joseph, directeur général de l’ONA qui fait l’objet d’un mandat d’amener du parquet.Selon des employés de l’ONA, M. Joseph avait quitté son bureau 30 minutes avant l’arrivée des policiers de la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).Alors que M. Joseph est recherché par la justice pour implication dans plusieurs cas de corruption, son avocat, Aviol Fleurant dénonce la traque d’un comptable des deniers publics. » Il n’est pas recherché par la justice mais par des autorités arbitraires », lance M. Fleurant. Le juriste n’a pas voulu indiquer où se trouve son client qui a pu échapper aux autorités judiciaires le jeudi 9 octobre 2008 à 2 heures PM. » M. Joseph est dans le pays », s’est contenté de dire maître Fleurant critiquant la décision du commissaire du gouvernement, Joseph Manès Louis. Cependant Aviol Fleurant confirme que le parquet avait adressé deux lettres d’invitation à M. Joseph suite au rapport de l’ULCC. » Nous avions indiqué au commissaire du gouvernement qu’il doit attendre un arrêt de débet de la Cour des Comptes avant de pouvoir se saisir du dossier de blanchiment d’argent », a soutenu Maître Aviol Fleurant.Il admet avoir également refusé de collaborer avec les enquêteurs de la DCPJ arguant que cette procédure est illégale. Le juriste qualifie d’illégal et d’arbitraire le mandat d’amener émis à l’encontre de son client, faisant valoir que le rapport de l’ULCC ne rapporte qu’une accusation de l’ex-compagne de M. Joseph, relative à l’acquisition d’un véhicule pour la somme de 27 384 dollars américains. » Caribe Motors, le concessionnaire, a indiqué que le premier versement sur le montant de la voiture a été fait par un inconnu », dit-il faisant remarquer qu’on est en train de traquer un citoyen honnête de la classe moyenne.
Le directeur de l’ONA, Sandro Joseph, est recherché par la justice
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