Les épines se multiplient aux pieds du directeur général du ministère de l’intérieur dont la voiture est impliquée dans l’accident qui entraîné la mort du chroniqueur sportif de Radio Caraïbes , Rigaud Delice. Pour la deuxième fois consécutive , Bell Angelot n’a pas répondu à l’appel du commissaire du gouvernement , Me Josué Pierre Louis. Même Danton Léger, consultant juridique du ministère de l’intérieur et avocat de M. Angelot n’a pas jugé bon de répondre présent. La famille Delice, Radio Caraïbes, l’Association des Journalistes Haitiens (AJH) entre autres, aidés d’un conseil d’avocats , décident de renvoyer l’affaire au Correctionnel. Le lundi 14 juillet 2003 , le grand fonctionnaire de l’Etat ,Bell Angelot , est attendu au Tribunal Correctionnel , au Palais de Justice de Port-au-Prince. Huit (8) jours après l’accident qui a conduit à la mort du chroniqueur de Radio Caraïbes , l’infraction est définie par le chef du Parquet comme un homicide involontaire . Dans sa chemise de grand fonctionnaire de l’Etat tel qu’évoqué par son avocat , le vendredi 4 juillet dernier, l’attitude de Bell Angelot a prêté le flanc à toute sorte de critiques ,de spéculations dans l’opinion . Après deux (2) rendez-vous manqués pour des éclaircissements ,les doutes se renforcent, d’après le secrétaire général , Guyler C. Delva . Les funérailles de Rigaud Delice ont été chantées ce vendredi 11 juillet à Port-au-Prince. Lors de ces obsèques, la corporation a rendu un vibrant hommage au disparu.
Le directeur du Ministère de l’Interieur, Bell Angelot, par devant le Tribunal Correctionnel le 14 juillet dans le cadre de l’affaire Rigaud Délice.
Publicité