Le Directeur général du Conseil électoral provisoire de retour en Haïti

Selon des sources bien informées, Jacques Bernard a regagné Port-au-Prince dimanche pour reprendre ses activités au sein du Conseil électoral provisoire(Cep). M. Bernard qui fait l’objet de critiques de la part de deux conseillers électoraux doit notamment aider à la réalisation du second tour des élections législatives probablement au début du mois d’avril 2006.Le Cep devrait tenir une importante séance de travail ce lundi pour avoir une idée claire sur la date éventuelle du deuxième tour des élections parlementaires.Le Conseil électoral provisoire avait décidé de mettre sur pied une commission de trois membres pour conclure les travaux relatifs à la publication du premier tour des élections législatives. L’on ignore si le Cep va dissoudre cette commission pour permettre au Directeur Jacques Bernard de reprendre le contrôle du processus électoral en cours. Jacques Bernard avait dénoncé, avant son départ pour les Etats-Unis, le comportement des conseillers électoraux Patrick Féquière et Pierre Richard Duchemin qui, selon lui, voulaient entraver le processus électoral à travers des accusations de manipulation des résultats. « Ces deux Conseillers Patrick Féquière et Pierre Richard Duchemin avaient critiqué à l’avance les résultats des élections bien avant qu’elles aient lieu parcequ’ils ne voulaient pas l’organisation de bonnes élections », avait déclaré Jacques Bernard lors d’un d’un seminaire sur Haiti organisé par l’Institut Américain pour la Paix, à Washington.Jacques Bernard a fait ces déclarations mercredi lors d’un seminaire sur Haiti organisé par l’Institut Américain pour la Paix, à Washington. M. Bernard avait défendu les élections présidentielle et législatives du 7 février dernier qu’il a présentées comme les meilleures jamais réalisées en Haïti. Toutefois, le Directeur général du Cep reconnaît les problèmes qui ont entouré le processus avec le nombre élevé de votes blancs, les bulletins retrouvés dans la décharge de Truittiers à Port-au-Prince et les manifestations des partisans de René Préval qui craignaient le vol de la victoire de leur candidat.

Publicité