Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) a rendu public , le jeudi 1er août 2002, son programme de coopération avec Haiti pour les cinq (5) prochaines années. Les grandes lignes de ce plan ont été dévoilées en présence notamment de la première dame de la République, Mildred Trouillot Aristide , du chargé d’affaires du Japon et des représentants d’agences internationales et d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) locales. Le document de programme qui a été présenté par le docteur Gary Conille s’inscrit dans le cadre du plan stratégique d’assistance au développement du système des Nations-Unies en Haïti. Plusieurs dizaines de millions de dollars américains sont prévus pour l’exécution de ce plan. Le programme de coopération du FNUAP avec Haïti pour la période 2002/2006 poursuit des objectifs précis: participer au processus devant encourager le développement durable, contribuer à la réduction de la pauvreté, promouvoir l’équité entre les sexes et renforcer la lutte contre les IST/SIDA, entre autres. Les résultats escomptés doivent cadrer avec les aspirations de la population haïtienne qui réclame de meilleures conditions de vie en ayant accès aux services de santé de base, à l’alimentation, à l’éducation , à l’alimentation et au loisir. Mais pour y parvenir, des fonds importants doivent être mobilisés, environ 64 millions de dollars, ce qui représente en terme de ressource par habitant, 8 dollars. Pour le moment, il est de 8 centimes. Ce motif a poussé le FNUAP a améliorer ses stratégies pour obtenir de meilleurs résultats pour chaque centime investi. L’aboutissement des grandes lignes du document de projet ne dépend pas seulement du FNUAP mais aussi de l’environnement politique et social, a souligné le docteur Gary Conille, coordonnateur du programme. En d’autres termes, de la bonne gouvernance et de la franche collaboration entre les autorités et ses partenaires des agences du système des Nations-Unies. Dans son intervention, la représentante du FNUAP à Port-au-Prince, Monique Rakotomalala, a réaffirmé la volonté de son organisation à travailler aux côtés du gouvernement et du peuple haïtien pour relever les grands défis de l’heure. L’intervention de Madame Rakotomalala a été saluée par le ministre de la planification et de la coopération extene, Paul Duret . Ce dernier a lancé un appel à l’endroit des autres bailleurs de fonds pour qu’ils suivent l’exemple du FNUAP qui apporte un soutien considérable à la population à travers ses programmes. De son côté, la première dame de la République,Mildred Trouillot Aristide , a fait tout un plaidoyer en faveur des femmes des bidonvilles et des campagnes qui, indique-t-elle, en dépit des efforts déployés par le gouvernement Lavalas, vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Mildred Aristide dit déplorer le fait qu’un très faible pourcentage de femmes bénificie des programmes développés par le FNUAP. Et c’est aussi le souhait du FNUAP qui dit investir beaucoup dans les programmes touchant particulièrement les femmes démunies. En ce sens , le programme de transmission du virus du SIDA de la mère à l’enfant devrait être étendu à l’ensemble du teritoire national. D’autres programmes appuyés par le FNUAP devraient être également renforcés dans les prochains jours.
Le FNUAP lance son plan d’action en Haiti pour 2002-2006
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