
Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) déplore une désinformation dans les réseaux sociaux en ce qui a trait aux conditions de vies des ressortissants haïtiens en République Dominicaine. Le GARR observe depuis plusieurs jours une situation de panique créée dans l’esprit de la population haïtienne tant en Haïti qu’à l’étranger. Laquelle situation est due à la diffusion des informations ou messages vocaux, vidéos et photos sur les réseaux sociaux qui montrent des scènes de violence contre les migrantes et migrants haïtiens vivant en République Dominicaine, écrivent les responsables de l’organisation dans un communiqué. L’organisation craint que ces rumeurs ne provoquent un climat de tension entre Haïti et la République Dominicaine.Certaines informations constituent des événements qui ont eu lieu en 2015 en notamment, à Ortega, dans la municipalité de Moca, au Sud-est de la Province dominicaine « Espaillat », rapportent des dirigeants d’organisations dominicaines partenaires du GARR. Ces organisations indiquent qu’au Nord et au Nord-est de la République Dominicaine notamment, à Cibao et Bávaro, plusieurs migrants haïtiens sont l’objet de sérieuses menaces verbales de la part des groupes civils dominicains. Ces derniers réclament l’expulsion de tous les ressortissants haïtiens en territoire dominicain depuis plusieurs semaines. Le GARR appelle à la vigilance et presse les utilisateurs des réseaux sociaux à promouvoir une culture de paix et de convivialité qui puisse favoriser des relations harmonieuses entre les deux Etats insulaires. Les dirigeants de l’organisation de défense des droits humains encouragent les autorités haïtiennes à poursuivre les pourparlers avec l’Etat dominicain afin que les menaces verbales proférées à l’encontre des ressortissants haïtiens ne se transforment pas en agressions physiques. LLM / radio Métropole Haïti