Le GARR déplore la situation de droits humains à la frontière

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Dans un dossier sur la situation des droits de l’homme en Haïti le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) a analysé les obstacles majeurs au respect des droits fondamentaux de la personne.La situation des droits humains est grave dans tout le pays expliquent les dirigeants du GARR qui ont réalisé des enquêtes dans les communes frontalières de Cornillon/Grand-Bois et Ganthier, Anse-à-Pitres, Savanette, Thomassique, Baptiste, etc. Les violations de droits humains observées au niveau de ces zones frontalières affectent davantage certains groupes comme les femmes, les enfants, les personnes rapatriées, des usagers de la frontière aux conditions socioéconomiques difficiles.Dans ces conditions, les populations frontalières souffrent de manière systématique et chronique les violations de leurs droits fondamentaux. En plus des inégalités sociales de toutes sortes, l’inaccessibilité à des services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, l’eau potable, le logement décent fait partie de leur quotidien, précise le rapport de l’organisation de défense des droits humains, informe le GARR. A l’occasion de la commémoration du 69ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le GARR renouvelle son engagement en faveur de la promotion et la défense des droits de la personne consignés dans la DUDH et dans d’autres instruments des droits humains. Il appelle le gouvernement haïtien en tant qu’obligataire des droits de l’homme à travailler pour s’acquitter de sa mission envers la population haïtienne en général, plus particulièrement envers les communautés des zones frontalières.Il recommande aussi aux autorités haïtiennes d’établir des mécanismes adéquats de gestion des zones frontalières en vue d’y prévenir les divers types de conflits qui se transforment généralement en violence.Il les exhorte enfin à faire un effort pour doter les zones frontalières d’infrastructures de base nécessaires et y implémenter des programmes socio-économiques. Ce qui permettra d’améliorer les conditions de vie de ces populations trop longtemps délaissées. LLM / radio Métropole Haïti

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