Le gestion du dossier de Jean Dominique critiquée par des Organisations de Défense des Droits de l’Homme.

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Les Organisations de Défense des Droits Humains sont très critiques envers le ministre de la justice dans le dossier de l’enquête sur l’assassinat de Jean Dominique. Ces Organisations doutent de la volonté des autorités à faire le jour sur le meurtre et appellent le Chef de l’Etat à placer son mot. Entre la démission du juge d’instruction Claudy Gassant et les promesses du ministre de la justice Garry Lissade, les Organisations de Défense des Droits Humains demandent des explications, le moment est venu pour le Chef de l’Etat de dire s’il tient vraiment à ce que justice soit rendue à Jean Dominique. Une impunité contre laquelle le pouvoir lavalas traine les pieds, disent c es Organisations. “Au lieu d’aider l’appareil judiciaire à se mettre au pas dans l’affaire de Jean Dominique, certaines personnalités du pouvour lavalas se plaisent à injurier le juge d’instruction” fait remarquer Pierre Espérance de NCHR.Le pouvoir lavalas ne fait presque rien pour faciliter l’aboutissement de l’enquête sur le double meurtre du 3 avril 2000, accusent les Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains. En dépit des engagements formels pris par le ministre de la justice, la sécurité du juge d’instruction n’a fait l’objet d’aucune révision. “L’affaire Gassant/Saintuné n’est pas réglée, aucune de décision sur le cas du juge de paix Gabriel Amboise” soulignent ces Organisations qui appellent les citoyens à la mobilisation générale pour réclamer justice pour Jean Dominique. Après plus d’un an d’instruction sur l’assassinat du directeur de Radio Haïti Inter, Claudy Gassant a démissionné le 13 juin dernier pour se rendre trois (3) jours plus tard aux Etats-Unis d’Amérique. Son retour au pays ne va pas durer puisque Claudy Gassant repart ce week-end. Un nouveau juge devra être nommé pour prendre en main le dossier de Jean Dominique.

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