
Le ministre haïtien de la défense, Roudolph Joazile, affirme que les chefs de file du mouvement des militaires démobilisés seront poursuivis » jusqu’au portes de l’enfer ».C’est le message fort et clair que les membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) ont voulu faire passer lors d’une conférence de presse hier. Fait rarissime la réunion du CSPN a eu lieu après l’opération réalisée par les différentes unités spécialisées CIMO, UDMO, SWATT et les commissariats de la région métropolitaine. Les trois militaires du CSPN; le ministre de la défense, Roudolph Joazile, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Reginald Delva et le chef de la Police, Mario Andrésol étaient très acerbes à l’égard des membres du mouvement qui selon eux ne charriaient pas les revendications des militaires démobilisés. Le ministre de la défense révèle que le gouvernement n’avait a aucun moment engagé le dialogue avec les leaders de ce mouvement qu’il considère comme des hors la loi et des bandes armés.Selon M. Joazile les rencontres avec ces leaders du mouvement s’inscrivaient dans le cadre d’un stratagème visant à collecter des informations indispensables pour la préparation d’une offensive. Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique signale que plusieurs leaders du mouvement dont Larose Aubin et Jean Fednel Lafalaise étaient des ex militaires soit renvoyé de l’armée soit poursuivi par la justice. Le chef de la police, Mario Andrésol, confirme que les chefs de file de ce mouvement seront poursuivis par les forces de l’ordre.Ils seront traités comme des bandits, insiste M. Andrésol qui se rappelle que ces individus ont en leur possession des armes illégales. LLM / radio Métropole Haïti