Le gouvernement canadien est informé du kidnapping du missionnaire Ed Huge

Un missionnaire canadien dirigeant un orphelinat en Haïti a été enlevé à l’extérieur de Port-au-Prince, ont fait savoir des responsables et d’autres missionnaires, mardi. Ed Hughes, âgé de 62 ans, a été kidnappé tard lundi à son domicile de Cabaret, ( nord de la capitale ) où il dirige l’orphelinat, a indiqué le directeur central de la Police judiciaire, Michaël Lysius. La police haïtienne a effectué une opération à Cabaret, mardi, et libéré un Haïtien qui avait été enlevé tout en procédant à l’arrestation de quatre personnes. M. Lysius a toutefois dit ignorer si ces dernières avaient quelque chose à voir avec l’enlèvement de M. Hugues.  » Nous n’avons pas encore localisé le missionnaire canadien et nous n’avons aucune information additionnelle au sujet d’une rançon « , a-t-il affirmé.Amber Dickie, porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, a affirmé que le ministère était au courant de « l’enlèvement d’un citoyen canadien en Haïti « .  » Les responsables des Affaires étrangères sont en relation avec des contacts d’urgence « , a déclaré Mme Dickie sans donner plus de détails. Le co-fondateur de l’orphelinat avec M. Hughes, Nelson Ryman, a déclaré sur les ondes du réseau CTV que les kidnappeurs avaient d’abord exigé la somme d’environ 50000 dollars américains, mais qu’ils avaient ensuite réduit cette somme à entre 30 000 . L’épouse de Nelson Ryman , affirme que l’enlèvement s’est produit dans la soirée du dimanche 18 juin. Dottie Ryman indique que des négociations étaient en cours avec les kidnappeurs qui réclament une forte rançon pour libérer Ed Huge qui est amputé du bras droit en raison des blessures subies lors d’une tentative de kidnapping en décembre 2005.Evelyne Pétrus Barry, chef de l’unité Plaidoyer et Action publique du Bureau de la communication et de l’information publique de la MINUSTAH a indiqué que les responsables de cette organisation travaillaient de concert avec la police haïtienne afin de trouver M. Hughes et de « le libérer dès que possible « . Notons que plusieurs organisations de défense des droits humnains ont dénoncé la nouvelle vague de violence enregistré ces dernières semaines dans la capitale haïtienne.

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