
La Commission Nationale de Lutte contre la Faim et la Malnutrition, au Ministère de la Santé Publique et de la Population a donné samedi le coup d’envoi d’un atelier de travail en vue de l’élaboration du Programme National de Promotion de la culture et l’utilisation, en Haïti, du Moringa, communément appelé Benzolive. L’objectif de cet atelier est de produire de concert avec les organisations de la société civile un document de référence pouvant servir de marche à suivre, en vue de l’utilisation et la culture du Moringa dans le cadre de la lutte contre la malnutrition et d’autres problématiques environnementales et économiques.Présente au lancement de l’atelier la Première Dame, Sophia Martelly, s’est dit émerveillée par les avantages nutritionnels et retombées économiques du Moringa.Tout en réitérant son appui au programme elle a fait appel à une meilleure utilisation des ressources naturelles. Les ministères de la santé, de l’Environnement, de l’Agriculture, de la promotion de la paysannerie sont impliqués dans le programme.Pour la Ministre de la Santé Publique, Florence D. Guillaume, il s’agit d’intervenir contre la malnutrition, grâce à des programmes pouvant combattre sur le long terme ce fléau. De son coté, la Ministre chargée de la promotion de la paysannerie, Mimose Félix affirme que la culture et l’utilisation du Moringa est un atout majeur pour le paysan, non seulement au niveau nutritionnel et environnemental, mais aussi au niveau économique. Ce produit permet en effet de générer des revenus agricoles, développer des activités de transformation agro-alimentaire et proposer de nouveaux marchés. Le Secrétaire d’Etat à la Production Animale Michel Chancy assure que le Benzolive est une richesse pour la population en général. Il a profité de l’occasion pour féliciter tous les partenaires étatiques et de la société civile de leur implication dans l’élaboration de ce programme. LLM / radio Métropole Haïti