Le gouvernement et tous les secteurs préoccupés par la recrudescence de l’insécurité

Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) se dit alarmé par la recrudescence des actes de kidnapping dans la région métropolitaine.Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, croit que les disfonctionnements au sein de la police et de l’appareil judiciaire sont responsables de la hausse de l’insécurité. Il estime que les autorités policières n’ont pas mis en place un bon dispositif sécuritaire pour prévenir les actes de violence.Selon M. Espérance le manque de matériel empêche aux agents de l’ordre d’accomplir leur tache efficacement. » La société ne peut tolérer le kidnapping qui détruit les familles moralement et financièrement », déclare le directeur exécutif du RNDDH pour qui l’impunité joue un rôle important dans la résurgence des actes de violence dans la capitale.  » Il y a des gens qui ont été révoqués du système judiciaire et qui sont maintenant réintégrés dans leur fonction « , fait remarquer M. Espérance qui dénonce les libérations de bandits par des juges corrompus. » Des criminels sont libérés par des magistrats qui déclarent que les dossiers ont été mal montés par la police, alors que c’est le rôle du juge d’enquêter sur les crimes », ajoute t-il.De son coté, le premier ministre Jacques Edouard Alexis se dit conscient de la hausse de l’insécurité et fait remarquer que des déportés jouent sont impliqués dans ces actes de kidnapping. » Les forces de l’ordre ont appréhendé trois individus dans le cadre d’une enquête sur un enlèvement et 2 d’entre eux sont des déportés « , argue t-il. Se gardant de fournir des détails, le premier ministre a indiqué que les services de renseignements seront mis à contribution afin de freiner cette hausse des actes de violence.La française enlevée samedi dernier par des bandits armés était toujours ce mardi entre les mains de ses ravisseurs. Par ailleurs, un enfant de 9 ans a été enlevé à Thomassin 45 par des bandits qui ont également cambriolé la résidence.