La cohabitation entre les autorités gouvernementales et les ONG représentent un défi pour les acteurs impliqués dans le processus de reconstruction d’Haïti.Le président René Préval, le Premier Ministre Jean Max Bellerive et l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU, Bill Clinton, ont attiré l’attention sur l’importance d’une bonne coordination entre les ONG et le gouvernement durant le phase de reconstruction.Lors d’une cérémonie spéciale le 12 juillet, le chef de l’Etat haïtien s’était gardé d’aborder l’épineux dossier des montants alloués aux ONG. » Je ne cherche pas à connaître les montants qui leur ont été octroyés cela ne me regarde pas », a déclaré M. Préval. Comme pour indiquer la voie à suivre le président haïtien a publié le rapport des montants encaissés par l’Etat haïtien. Le gouvernement haïtien invite les ONG à faire montre de transparence dans la gestion des fonds de la reconstruction.Cette transparence semble être une condition pour l’établissement d’un partenariat entre le gouvernement et les ONG.Le Premier Ministre Jean Max Bellerive a mis l’accent sur les argumentaires du chef de l’Etat.Il soutient qu’il faut à cette phase plus de coordination, de dialogue et d’échanges entre le gouvernement et les ONG.Dans son intervention M. Bellerive a affirmé que le gouvernement et la Commission Intérimaire de Reconstruction (CIRH) doivent être informés des ressources humaines et financières disponibles auprès des ONG afin que tous les acteurs puissent exécuter un seul plan de reconstruction.Cet avis est partagé par le coprésident de la CIRH, Bill Clinton. Il soutient que la transparence est l’une des conditions pour l’obtention de financement de la part de la commission. L’ex président des Etats-Unis confirme que le gouvernement haïtien a déjà fourni des informations et a autorisé des audits sur les fonds décaissés par les donateurs. LLM / Radio Métropole Haïti
Le gouvernement exige plus de transparence de la part des ONG
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