La Présidence haïtienne dit condamner avec la plus grande rigueur l’assassinat Jacques Roche. Dans une note de presse, le Cabinet particulier du Président provisoire de la République a qualifié le meurtre du journaliste de « crime odieux que rien, mais absolument rien ne saurait justifier et qui démontre, une fois de plus et une fois de trop, que la barbarie a un nom et un visage que les forces de l’ordre et la justice doivent traquer jusque dans leurs derniers retranchements ». La Primature condamne également avec force l’assassinat de Jacques Roche qui était le responsable de la rubrique culture au journal Le Matin et animateur d’une émission sportive à Radio Ibo et présentateur d’une émission à la télévision. Dans son discours à la Manoir des Lauriers, à l’occasion du 14 juillet, le Premier ministre Gérard Latortue a dénoncé les secteurs politiques qui soutiennent et planifient la violence dans le pays. Le chef du gouvernement haïtien qui dit regretter de n’avoir pas faire appel aux militaires démobilisés pour combattre les activistes armés qui se réclament du régime déchu lavalas. « Le pays ne serait pas aujourd’hui dans cette impasse difficile où les bandits font régner la terreur à la capitale Port-au-Prince », a-t-il laissé entendre. « Ceux-là qui kidnappent, violent et tuent n’ont pas d’autres noms. Ce sont des terroristes qui ne respectent pas les droits humains », a fait remarquer le Premier ministre Latortue. Il en a profité pour demander aux organisations de défense des droits humains de se mettre « aux côtés des victimes et non aux côtés des boureaux ». Depuis le déclenchement de l’Opération Bagdad en septembre dernier, les partisans violents du président déchu Jean Bertranc Aristide imposent leur loi à la capitale Port-au-Prince. Plus de 700 personnes ont été tuées dont 40 policiers, selon des organisations de défense de droits humains.
Le gouvernement intérimaire révolté par l’assassinat du journaliste Jacques Roche annonce des mesures d’exception pour combattre les bandits
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