La date du 24 janvier est toujours maintenue pour la réalisation du second tour des élections présidentielles C’est ce qu’ont fait savoir le président Michel Martelly, son premier ministre Evans Paul et le ministre chargé des questions électorales, Jean Fritz Jean Louis. Invités à la rubrique le point de Radio et Télé Métropole ces hauts responsables de l’état ont indiqué que toutes les dispositions sont déjà prises par le gouvernement, afin de faciliter le déroulement de ces joutes. Toutefois, le premier ministre Evans Paul a affirmé que le gouvernement veut trouver un consensus avant la tenue des prochaines élections pour éviter que le pays sombre dans le chaos. Le chef du gouvernement précise que la date du 24 Janvier est maintenue tant qu’une autre décision n’aura pas été prise par les autorités. Evans Paul lance un appel patriotique aux candidats et autres acteurs politiques pour qu’ils facilitent un dénouement heureux à cette crise. De son coté le président Martelly a fait remarquer que le Conseil Electoral Provisoire (CEP) lui a donné la garantie que toutes les dispositions sont prises pour la tenue du second tour de la présidentielle et des législatives. « L’institution électorale commence déjà à déployer son personnel dans certaines régions du pays », a révélé monsieur Martelly, tout en faisant remarquer que ces élections ont déjà couté plus de cent millions de dollars américains aux pays. « Nous avons déjà reporté les compétitions électorales pendant deux fois, maintenant pas question de les ajourner une nouvelle fois sans une meilleur proposition », a martelé le Chef de l’état. Interrogé sur le désistement de Jude Célestin, le président Martelly a indiqué qu’il doit tenir compte des décisions des institutions. Un candidat ne peut pas fixer la date d’un scrutin, a dit M. Martelly déplorant le refus du candidat de Lapeh de participer à un dialogue pour trouver un consensus. Dénonçant la mauvaise foi de certains acteurs, M. Martelly estime que leur seul de ces derniers est de faire perdurer la crise. M. Martelly a une nouvelle fois réaffirmé son désir de quitter ses fonctions le 7 février 2016, tout en rappelant qu’il doit transmettre le pouvoir à un président démocratiquement élu. Pour sa part le ministre chargé des questions électorale Jean Fritz Jean Louis a déclaré que l’institution électorale a déjà adopté un ensemble de mesures afin de résoudre certains problèmes qui pourraient nuire au scrutin. Le ministre Jean Louis, affirme que le processus de subvention des partis politiques devrait être bouclé au cours de cette semaine. EJ/Radio Métropole Haïti
Le gouvernement maintien le 24 janvier, mais recherche un consensus
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