Une journée de travail sur la stratégie nationale de gestion des gaz réfrigérants a été organisée, le mercredi 21 août 2002. Cette rencontre a été animée par des experts haïtiens et étrangers dont Naquin Médina professeur d’université et chercheur. L’initiative du ministère de l’environnement entre dans le cadre des engagements pris par les autorités pour faire respecter le Protocole de Montréal sur les fluides frigorigènes. Ce protocole fait obligation aux pays qui l’ont approuvé de procéder à l’élimination progressive des substances appauvrissant la couche d’ozone. A l’instar des pays en développement, Haïti a jusqu’à 2010 pour arrêter définitivement les importations de gaz réfrigérants. En ce sens le ministère de l’environnement, le premier concerné par le protocole de Montréal, insiste sur l’élaboration d’une stratégie axée sur le renforcement institutionnel. Pour y arriver, d’importantes dispositions ont été prises selon le ministre Webster Pierre. Le ministre de l’environnement est d’avis qu’il faut également protéger le marché. Webster Pierre croit nécessaire d’organiser des séminaires de formation à l’intention des utilisateurs des gaz réfrigérants pour les mettre au pas avec les nouvelles technologies. Mais il faudra revoir aussi les critères d’obtention de licences d’importation de gaz réfrigérants pour aboutir à des mesures incitatives et persuasives, soutient M. Pierre. Le ministre de l’environnement appelle également tous les secteurs de la société à s’impliquer dans la lutte pour la protection de la couche d’ozone. Les gaz réfrigérants, tels les chloro-fluro-carbones, ont la capacité de détruire la couche d’ozone à côté de celle d’être des fluides à effet de serre susceptibles de réchauffer la planète. Depuis 1996, les pays industrialisés ont arrêté toute production de CFC et les ont remplacé par des substances qui ne menacent pas la santé des êtres vivants. Les pays en développement continuent d’utiliser des appareils fonctionnant aux CFC. Les autorités haïtiennes qui n’arrivent toujours pas à résoudre les problèmes d’ordures et de pollution auxquels est confrontée la région métropolitaine veulent à tout prix protéger la couche d’ozone.
Le gouvernement manifeste sa volonté de respecter le Protocole de Montréal sur les gaz réfrigérants
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