L’ambassade d’Haïti a Santo Domingo a protesté officiellement et réclame une enquête après la décapitation d’un ressortissant haïtien sur la place de Herrera de Buenos Aires à Santo Domingo. Le chancelier haïtien, Alrich Nicolas, n’a pas indiqué s’il avait convoqué l’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince afin de formuler les protestations de gouvernement. Le ministre Nicolas a fait preuve de prudence évitant de présenter le crime comme le signe d’un conflit entre les Etats dominicain et haïtien.Il soutient qu’il y a eu ces derniers mois une exaspération des relations entre les civils haïtiens et dominicains en raison du redéploiement de la main d’oeuvre haïtienne qui n’est plus confinée dans les bateys. Selon le ministre haïtien des affaires étrangères ce crime remet en cause les valeurs de la société dominicaine. » Il y a une foule qui a pris des photos et applaudi une scène de décapitation », indique le ministre Nicolas qui s’étonne de l’absence des forces de l’ordre. 72 heures après, l’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, Ruben Silié, n’avait pas réagi face au crime horrible qui a soulevé l’émoi au sein de la société haïtienne. En décembre 2008, une vidéo montrant un dominicain coupant les deux bras d’un haïtien travaillant dans un batey avait été diffusée sur Internet.Les autorités dominicaines avaient indiqué que la vidéo est un montage arguant que le langage des individus révèlent qu’ils peuvent être originaires de la Colombie ou du Venezuela.Les autorités haïtiennes n’ont jamais révélé les résultats de l’enquête réalisée sur ce dossier. LLM
Le gouvernement réclame des explications sur la décapitation d’un haitien
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