Le gouvernement s’applique à favoriser l’intégration des handicapés dans la société

Le secrétaire d’état à l’intégration des personnes handicapées, Dr Michel Archange Péan, récemment nommé par le chef de l’état, entend tout mettre en œuvre en vue faciliter l’intégration des personnes en situation de handicap dans les activités sociales, culturelles et économiques du pays.Dr Péan qui est lui-même non voyant a milité pendant de nombreuses années pour l’amélioration des conditions de vies des personnes handicapées notamment des aveugles.Il salue le courage du chef de l’état qui a décidé de chercher une solution à la problématique des 800 000 handicapés haïtiens et souhaite des actions concrètes de tous les membres du gouvernement pour améliorer les conditions de vies de ces personnes.La majorité des handicapés croupissent dans la misère souligne Dr Péan pour qui l’une des priorités est d’intégrer la particularité des personnes en situation d’handicap dans les grands projets du gouvernement. » Un handicap est l’ensemble des obstacles qui empêchent à une personne de participer aux activités de la société « , assure t-il précisant que la déficience en elle-même ne peut être considérée comme un handicap.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour  » de radio Métropole, le secrétaire d’état, Michel Péan a indiqué que l’une des ses principales priorités est la mise en place d’un cadre juridique pour défendre les droits des personnes en situation d’handicap. » Nous souhaitons que le parlement ratifie la convention interaméricaine contre les discriminations à l’endroit des handicapés signé en 1999 et la convention de l’ONU de 2007 relative aux droits des personnes handicapées », ajoute t-il.Selon M. Péan des documents sont disponibles sur la situation réelle des personnes handicapées, il précise que de nombreux colloques ont été organisés par des universités haïtiennes et des associations de défense des droits des handicapés.Les problèmes quotidiens auxquels sont confrontés les personnes en situation d’handicap sont nombreux tel l’inaccessibilité aux édifices ouverts au public explique M. Péan.