Le ministre des affaires sociales, Gerald Germain, regrette que les responsables syndicaux aient recouru à la grève dans le cadre de leurs revendications relatives à la baisse des prix des produits pétroliers, l’annulation des arriérés de la taxe d’immatriculation et la diminution des tarifs des contraventions.Tout en reconnaissant le droit des syndicats d’observer des arrêts de travail sans actes de violence, le ministre Germain invite les responsables de l’Association des Propriétaires Chauffeurs d’Haïti (APCH) à reprendre le dialogue avec le gouvernement en vue de trouver un accord acceptable par les deux parties.Il déplore la décision des chauffeurs de rejeter une offre de ventilation sur plusieurs mois des arriérés de la taxe d’immatriculation des véhicules rappelant que le gouvernement ne peut effacer cette dette. » Nous leur avons proposé de payer 200 gourdes par mois afin de soulager les chauffeurs en ce qui a trait aux 4 ans d’arriérés sur la taxe d’immatriculation mais ils ont refusé », a-t-il ajouté.Répondant à une question sur la baisse des prix des produits pétroliers, le ministre a indiqué que le gouvernement ne peut subventionner le prix du carburant » La hausse du prix des produits pétroliers résulte de la hausse du prix du baril de pétrole sur le marché international », déclare t-il soulignant que les taxes sur l’essence constituent des ressources essentielles pour la réalisation des projets, la fourniture des services et le paiement des employés de la fonction publique.En ce qui a trait à la loi sur les tarifs des contraventions, le ministre souhaite que le syndicat formule des propositions au gouvernement qui pourra solliciter du parlement la modification du décret de 2005.Tout en regrettant la décision des syndicalistes de réaliser la grève au moment des examens officiels, le ministre des affaires sociales croit que le gouvernement et les responsables syndicaux devront coûte que coûte trouver un accord.Nous voulons trouver un accord sans hypothéquer le bien commun assure t-il expliquant qu’il est impossible d’annuler la dette vis-à-vis du fisc.
Le gouvernement souhaite reprendre le dialogue avec les syndicats de chauffeurs
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