Le gouvernement sous la menace d’interpellation à la chambre des députés

Un groupe de députés, 70 au total, ont écrit au bureau de la Chambre pour solliciter une séance d’interpellation du Premier ministre en date du 18 mars. Dans une correspondance adressée jeudi, au Président de la chambre, le député Gary Bodeau, les signataires appellent le bureau à prendre toutes les mesures nécessaires, en vue d’organiser cette séance à cette date. Dans cette lettre adressée, les parlementaires interpellateurs énumèrent un ensemble de motifs, pour justifier leur démarche. Ils citent notamment, en exemple le non-respect de l’énoncé de politique générale de Jean Henry Céant, la dégradation de la situation socio économique et politique du pays, l’insécurité ainsi que l’absence de budget. Les 70 parlementaires déplorent les initiatives du gouvernement en matière de justice, qu’ils assimilent à des manœuvres, en vue de bloquer le procès Petrocaribe et la nécessaire lutte contre la corruption. Ces parlementaires déplorent qu’aucune mesure n’ait été adoptée pour améliorer les conditions de vie de la population, soutenir la production nationale et mettre le pays sur la voie du développement. Entretemps, le Sénat de la République fixe déjà une date pour l’interpellation du premier ministre Jean Henry Céant et de 2 de ses ministres. Ses derniers doivent venir s’expliquer entre autres sur le transfert aux Etats-Unis des 7 étrangers, arrêtés en possession d’armes de guerre. EJ/Radio Métropole Haïti

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