Le gouvernement subventionne des matériels scolaires

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Le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Bien Aimé, confirme la subvention des matériels scolaires pour les élèves du premier et du second cycle fondamental.Lors d’une rencontre avec les membres de la commission éducation de la chambre basse, M. Bien Aimé a souligné que 900 000 élèves bénéficieront du programme de subvention d’uniformes et de matériels scolaires.Selon le ministre le gouvernement a opté pour une formule double subvention et dotation afin d’aider les élèves. » Pour le premier cycle, l’état subventionne 5 matières de bases communication créole et française, mathématiques, sciences sociales et science expérimentales à hauteur de 70 % « , indique le ministre. Pour le second cycle le gouvernement a retenu la méthode dotation qui consiste en un prêt des livres pour une année.Gabriel Bien Aimé croit que cette formule permettra d’assister un plus grand nombre d’élèves au cours des prochaines années. Le ministre précise que l’enveloppe de 500 millions de gourdes qui a été octroyé permettra de satisfaire 47 % des élèves. » Il y a deux millions cent mille élèves dans les deux premiers cycles », dit-il tout en regrettant que plus de la moitié des élèves ne pourront pas bénéficier du programme. De plus le ministre annonce que 200 000 kits scolaires seront distribués notamment aux élèves qui ne pourront bénéficier de la subvention des livres.Gabriel Bien Aimé soutient également que des centaines de milliers d’uniformes seront également distribuées aux enfants du premier et second cycle fondamental. D’autre part le ministre fait état de l’adoption de disposition en vue de contrôler les frais scolaires.Gabriel Bien Aimé indique que des sanctions seront prises contre les directeurs d’écoles publiques qui ne respectent pas les tarifs des fais scolaires fixés par le ministère de l’éducation. En ce qui a trait aux écoles privées, le ministre informe que l’état ne peut pas fixer les prix, précisant que le gouvernement planche sur le dossier. » Un responsable peut fixer les tarifs de son établissement mais il doit offrir des services supplémentaires par rapport aux montants réclamés des parents », ajoute t-il. Le ministre révèle également qu’un projet de loi est en train d’être élaboré en vue de traiter le problème de manière global.

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