Le gouvernement veut améliorer le contrôle des activités sismiques

Le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie, Ludner Remarais, assure qu’un système de surveillance sismique est opérationnel sur plusieurs points du territoire.Il soutient qu’en 112 points des mesures GPS sont collectées en ce qui a trait au déplacement des failles. Les failles de la Presqu’ile du Sud et celui du Nord ont été identifiées comme les plus importantes par les spécialistes. Chaque année les techniciens de l’Unité de contrôle Sismique du BME collectent des données afin de réaliser des analyses.Les dernières informations avaient fait état de déplacement de 7 et 9 millimètres pour les deux failles principales. En 100 ans cela fait beaucoup, a fait valoir l’ingénieur Remarais. Des sismomètres avaient été installés après le violent séisme du 12 janvier 2010 dans plusieurs régions notamment Port-au-Prince, Cap haïtien et Jamal. Les données collectées entre 2003 et 2007 avaient été traitées par le sismologue Eric Calais et le géologue Claude Prepti. Les informations collectées au cours des 5 dernières années seront analysées grâce à un appui de l’université américaine Perdue. Le BME soumettra un rapport aux autorités gouvernementales qui devront prendre en compte les informations fournies. L’ingénieur Remarais révèle que les autorités gouvernementales en 2007 avaient fait peu de cas de l’alerte du BME.Le violent séisme survenu trois ans plus tard avait provoqué des pertes énormes en vie humaine. Toutefois le directeur du BME admet qu’Haïti est en retard dans le secteur de la sismicité.Il se réjouit de l’appui financier de la communauté internationale permettant le contrôle et l’analyse des activités sismiques. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité