Les autorités gouvernementales haïtiennes sont préoccupées par la forte hausse des actes de violence dans le département du Nord Ouest.Dans la soirée du mardi 24 janvier au moins 3 personnes ont été tuées par des individus armés au centre ville de Port de Paix. Il s’agit en réalité d’une accentuation de la criminalité dans cette ville.Selon des statistiques fournies par certaines organisations de défense des droits humains au moins 10 personnes ont été tuées par des bandits au cours des 4 derniers mois. Alarmé par la situation le secrétaire d’état à la sécurité publique, Reginald Delva, annonce qu’une unité spécialisée de la PNH a été dépêchée dans la région.M Delva dit attendre les résultats de l’enquête de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) avant d’annoncer des dispositions. De son coté le sénateur Melius Hypolithe assure que le problème n’a rien à voir avec les forces de l’ordre.Selon le parlementaires la complaisance des autorités judiciaire à l’égard des bandits est la principale cause de la hausse des actes de violence dans la région. Il soutient que les bandits ne cessent de terroriser les populations de Jean Rabel, Bombardopolis et Mole Saint Nicolas.Les bandits impunément cambriolent et incendient des maisons s’indigne le parlementaire révélant que le chef du Parquet de Port-de-Paix a récemment ordonné la libération de certains criminels. La remise en liberté de plusieurs criminels semblent décourager les policiers, estime M. Hyppolite.La justice est malade à Port-de-Paix martèle le sénateur de l’OPL qui réclame une enquête du ministère de la justice sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire. LLM / radio Métropole Haïti
Le gouvernement veut freiner la vague d’insécurité à Port-de-Paix
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