Une organisation de défense des droits de l’homme appelle les autorités à assumer leurs responsabilités face au cas Nadège Nicolas. Handicapée de naissance, sourde, capacité d’expression presque nulle, Nadège Nicolas, 23 ans, a connu sans volonté ni désir, le pire moment de sa misérable vie, le 18 février. Trois soldats pakistanais de la Mission de stabilisation de l’ONU l’ont violantée sous un soleil de plomb aux Gonaïves. Un crime sexuel qui interpelle les militants des droits humains, parmi eux les responsables du Groupe d’action pour la défense des droits humains (GADH). Le GADH dirigé par Marc Arthur Mésidor dénonce l’attitude méprisante de la justice dans ce dossier. Il insiste pour que justice soit rendue à la victime. Pour maintenir la pression sur l’appareil judiciaire, le dirigeant du GADH appelle les autres militants des droits de l’homme à faire front commun. Le porte-parole de la Minustah, Damian Onces Cardona, avait écarté la thèse du viol et affirmé qu’il s’agissait d’un cas de prostitution. Il avait annoncé des mesures disciplinaires à l’encontre des Casques bleus fautifs.
Le Groupe d’action pour la défense des droits humains (GADH) réclame justice pour une jeune femme violée par des Casques bleus
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