Le Groupe des 184 réclame des mesures conservatoires sur les biens des dignitaires de l’ancien régime

Le groupe des 184 organisations de la société civile qui se dit en faveur de la réconciliation nationale réclame toutefois la fin de l’impunité dans le pays. Ce regroupement appelle les forces de l’ordre à assumer leurs responsabilité face aux sbires de l’ancien régime qui continuent de terroriser la population. Nonobstant les actes de violence et les scènes de pillage des partisans armés de l’ex-président de la république, Jean Bertrand Aristide, le Groupe des 184 se montre favorable à une transition pacifique dans la crise politique actuelle. Mais des dignitaires de l’ancien régime continuent de multiplier leurs déclarations dans la presse, ce qui ne semble pas faire plaisir à la société civile. « Les actions des proches du président déchu ne doivent pas rester impunies », a déclaré André Lafontant Joseph, l’un des porte-parole du groupe des 184. M. Joseph ne va pas par quatre chemins pour fixer la position des organisations de la société civile sur cette épineuse question. « Justice et réparation pour les dommages et les torts causés par les sbires de l’ancien chef d’Etat Jean Bertrand Aristide, c’est tout ce que veut la société haïtienne », a-t-il poursuivi. André Lafontant Joseph appelle au blocage des fonds des hauts cadres lavalas afin de faciliter le processus de normalisation du pays. « La communauté internationale doit se positionner clairement dans la situation haïtienne », a encore déclaré André Lafontant Joseph qui dénonce le caractère complaisant des forces étrangères sur le dossier du désarmement. L’international a appelé les ex-rebelles du Nord à déposer les armes , alors que les partisans de l’ancien président Aristide ne cessent d’exhiber les leurs en public, dénonce André Lafontant Joseph du Groupe des 184.

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