Le Groupe des 184 reprend ses activités

La coalition d’organisations de la société civile se félicite de l’accueil réservé en Floride, le week-end écoulé, par les compatriotes de la diapora au projet de contrat social. Des neuf départements géographiques d’Haïti à la Floride, la caravane du Groupe des 184 a décidément pris un nouveau virage. Pas question de s’arrêter en chemin et maintenant que le climat semble détendu, plus rien ne devrait contrarier la marche du train, déclare l’écrivain Yanick Lahens. Le Groupe est encore plus motivé aujourd’hui, compte tenu de l’accueil réservé au projet du nouveau contrat social par la diaspora haïtienne en Floride. A Miami comme à Orlando, c’était le comble. De retour en Haïti, la délégation donne l’impression d’avoir le vent en poupe. Erick Galéus , représentant du secteur populaire, encourage la population à s’approprier du projet de « Nouveau Contrat Social ». A Miami, à Orlando, nos compatriotes restent encore sur leur soif, rapportent les membres de la délégation. Un retour en Floride est envisageable mais avant tout il faut penser au Nord, maintenant cap sur New-York, Boston, Montréal, annonce Yannick Lahens . Entretemps, des dispositions seront prises pour redémarrer la caravane à l’échelle nationale en vue de la finalisation du projet du nouveau contrat social dont la présentation à la nation est prévue pour la fin de cette année. De ville en ville, le pélérinage s’est en fait révélé périlleux durant l’année 2003, période de lancement de la caravane de l’espoir du groupe des 184. La conférence de presse du mardi 29 juin 2004 a été l’occasion pour les organisations de la société civile de réaffirmer leur indépendance vis-à-vis du gouvernement de transition que dirige le Premier ministre Gérard Latortue. Le Groupe des 184 prend ainsi le contre-pied des déclarations faites par certains secteurs l’accusant de vouloir contrôler l’administration publique. Le Groupe souligne que sa mission reste la promotion du projet de contrat social et non de postes au sein de l’équipe gouvernementale. « Le groupe des 184 ne se transformera pas en parti politique », affirme son coordonnateur André Apaid Jr qui souligne que le regroupement de la société civile entend faciliter la réussite de la transition politique en cours.

Publicité