Le Haut commissariat des Nations Unies aux refugiés (HCR) a appelé aujourd’hui le gouvernement dominicain à s’assurer que les individus ciblés par l’arrêt de la Cour Constitutionnelle de 2013 ne seront pas déportés. L’arrêt de la Cour et le plan de régularisation des étrangers concernent plusieurs dizaines de milliers de personnes. La majorité des ces personnes sont nées en République Dominicaine et sont descendants d’immigrants haïtiens. Les conséquences d’une expulsion de plus de 200 000 personnes sans nationalités seraient dévastatrices, juge le HCR qui se dit préoccupé par le respect des droits humains pour ces personnes qui risquent d’être expulsées.Ces personnes ne sont pas considérées comme des haïtiens par le gouvernement d’Haïti, a fait valoir le HCR soulignant que cette situation peut nuire aux efforts mondiaux pour résoudre le problème de l’apatridie. Il est important que les autorités dominicaines adoptent des dispositions pour empêcher les expulsions et les cas d’apatrides afin d’éviter une crise humanitaire. Le HCR recommande aux autorités dominicaines d’utiliser des méthodes pour identifier les individus qui ne détiennent pas de documents d’identité.La connaissance de l’espagnole peut être un critère pour identifier les dominicains, ont indiqué les responsables du HCR. LLM / radio Métropole Haïti
Le HCR opposé à la déportation des descendants d’haïtiens
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