Le maire de Jacmel réclame un renforcement du dispositif sécuritaire

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Le maire de Jacmel, Edwin Zeny, affirme que des individus ayant récemment établi leurs domiciles dans la ville sont les principaux responsables de la recrudescence des actes de violence. » Les criminels appréhendés ne sont pas des jacméliens « , assure t-il.M. Zeny soutient que les autorités policières accordent une attention spéciale aux quartiers St Hélène et Monchil où plusieurs actes de violence ont été enregistrés. » Les casques bleus de la Minustah réalisent des patrouilles mais ne procèdent à des arrestation qu’en cas de flagrant délit », dit-il se plaignant de l’effectif réduit des forces de l’ordre.Le maire de Jacmel informe que seulement une soixantaine de policiers sont affectés au commissariat de Jacmel, ville de 120 000 habitants. Le maire Zeny reconnaît que les moyens de la police sont limités et révèle avoir participé à des patrouilles dans la ville. » Les frais de carburant sont de 120 dollars par jour pour la police », s’indigne le maire qui dit avoir noté une certaine nervosité chez les jacméliens. Mettant en garde contre une révolte des jacméliens, Edwin Zeny croit que les autorités doivent adopter de nouvelles dispositions sécuritaires. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole M. Zeny a soutenu que la ville de Jacmel se refait une santé grâce à la détermination des citoyens. » Nous nettoyons les rues sans l’aide de l’état mais avec la participation de la société civile », dit-il réclamant une nouvelle fois la réalisation des travaux de drainage dans la ville.  » 10 millions d’euros, don de l’Agence Française de Développement (AFD), sont disponibles pour la réalisation de ces travaux « , dit-il tout en critiquant l’inaction des ministres des travaux publics et des finances.Edwin Zeny déplore la lenteur de l’administration centrale et souhaite que l’état accorde plus de latitude aux maires.

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