Le ministre de l’environnement, Jean Marie Claude Germain assure que son ministère a pu au cours de ces deux dernières années provoquer une prise de conscience sur la question environnementale tant au niveau des gouvernants que des gouvernés. » Aujourd’hui tout le monde parle d’environnement parce que la masse critique a été créée « , argue M. Germain attirant l’attention sur les nombreuses actions réalisées sur le terrain.Il confirme le lancement de plusieurs projets de réhabilitation de bassins versants dans le sud est, au Limbé, Montrouis, Grande Rivière du Nord etc. Toutefois il fait remarquer que des ouvrages doivent être réalisés pour faciliter la rétention de l’eau. » Les lacs collinaires, des impluviums et des barrages hydroélectriques pourraient être construits dans le cadre de ces projets », ajoute t-il. En ce qui a trait à la reforestation M. Germain révèle que 220 000 pins ont été plantés à forêt des pins et au Parc La visite. » Nous avons lancé cette année un projet pour augmenter la couverture forestière de 3 à 10% « , dit-il mettant l’accent sur les dispositions policières qui empêchent la coupe des arbres dans la région de foret des pins. » Les problèmes internes, la configuration du territoire, la pauvreté et les changements climatiques sont autant de facteur qui selon le ministre rendent le pays plus vulnérable.Tout en se réjouissant de la solidarité internationale dans les projets visant la réhabilitation de l’environnement, M. Germain annonce que l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC) organisera à Port-au-Prince à la fin de ce mois une conférence pour définir la politique environnementale des pays insulaires.Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, Jean Marie Claude Germain a déploré l’intervention d’une kyrielle d’ONG dans le secteur de l’environnement.Il souligne qu’à partir de cette année l’état est impliqué dans la gestion des fonds alloués par la communauté internationale.
Le ministre de l’environnement dresse un bilan positif de son action
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