En dépit des nombreuses promesses gouvernementales , Port-au-Prince croule sous le poids des détritus. Cette situation affecte tous les aspects de la vie de la population haitienne. Le 24 août 2002, on est à la veille du sommet de Joanhesburg, au sein du gouvernement c’est le branle bas pour vanter l’intérêt du régime pour la protection de l’environnement et c’est l’occasion choisie par Webster Pierre pour faire une promesse en plus. Le ministre de l’environnement a cité le 9 septembre 2002 comme date limite pour dégager Port-au-Prince de tous les objets en plastique dommageables à l’environnement. Le 9 septembre 2002 n’est pas la première date non respectée dans les annales du régime en place. Mise à part cette affaire de date, le titulaire de l’environnement n’est pas à son coup d’essai en terme de promesse non tenue. Par mont et par veau, Webster Pierre lance sans cesse des programmes pour assainir Port-au-Prince. Ici et là on marche sur des fatras dans la capitale, la population est constamment asphyxiée de poussière provenant de toute part…bref Port-au-Prince est devenue une ville submergée d’immondices. De quel environnement veut-on parler véritablement? Combien de date limite faudra -t-il encore pour une bonne gestion des objets bio non dégradables en Haïti, en fait qui peut être retenu pour responsable dans la prise en charge des détritus nuisibles à l’environnement ou à la santé en particulier. A quand finalement le culte du respect de la parole donnée?
Le ministre de l’environnement ne tient pas ses engagements pour assainir la capitale
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