Le ministre des affaires sociales entend poursuivre les efforts pour relever les défis

Le ministre des affaires sociales, Gerald Germain, affirme qu’en prélude à la fête du travail le gouvernement avait organisé plusieurs activités dont des rencontres avec les syndicats.Des thèmes tels la liberté syndicale et la migration des travailleurs ont été débattus au cours de ces rencontres, indique t-il précisant que 9 réunions avec des représentants de syndicats ont été organisées au palais national. Gerald Germain assure que seulement 10 % de la population active dispose d’un emploi dans le secteur formel et rappelle que l’état n’offre que 50 000 emplois. Tout en indiquant que le secteur privé formel compte 150 000 emplois, le ministre des affaires sociales précise que 90 % des emplois proviennent du secteur informel et sont très précaires. » Le chômage ouvert est évalué à 25 %, en y ajoutant le sous emploi le taux de chômage atteint 50 % « , indique t-il expliquant qu’un grand nombre d’haïtiens travaillent sans pour autant pouvoir vivre décemment. Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole M. Germain a fait remarquer que les travailleurs haïtiens ne bénéficient pratiquement d’aucun avantage social tels la scolarisation gratuite pour leurs enfants et une couverture médicale. » Le niveau de protection sociale est de 3 % et il n’y a pas d’assurance chômage », déclare t-il rappelant qu’il est important que les travailleurs évoluent dans des conditions normales. Interrogé sur les perspectives dans le secteur du travail, il s’est dit confiant soulignant les efforts de redressement réalisés par le gouvernement tels le rétablissement d’un climat sécuritaire et l’élaboration d’une nouvelle législation. » Toutes les conditions sont réunies pour redonner confiance aux investisseurs afin de favoriser la relance de l’économie », assure t-il rappelant que la stabilité politique est indispensable au progrès économique.Réagissant aux critiques des alter mondialistes sur les conséquences négatives de la loi Hope, M. Germain dit croire que cette loi favorisera la création d’un certain nombre d’emploi et aura des impacts positifs sur les autres secteurs de l’économie.