Le ministre des finances fait état de la bonne santé de l’économie

Le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, et celui du plan, Jean Max Bellerive, se sont entretenus hier avec les membres des commissions finances des deux chambres autour des points forts du budget rectificatif de l’exercice fiscal en cours.Cette rencontre a été l’occasion pour les parlementaires de s’informer sur l’état de l’économie et des finances publiques à 4 mois de la fin de l’exercice fiscal.Tout en indiquant que le projet de budget rectificatif sera déposé au parlement ce jeudi, le ministre Dorsainvil annonce une augmentation des recettes de l’état.Nous sommes passés des prévisions de recettes de 21 milliards à 25 milliards de gourdes soutient M. Dorsainvil pour qui ces ressources permettront de financer des activités additionnels.Le grand argentier de la république souligne que des réaménagements dans le budget permettront d’allouer des crédits à des secteurs importants.Dans le budget rectificatif nous avons privilégié les secteur des investissements en passant d’une enveloppe de 3.5 à 6 milliards de gourdes soutient M. Dorsainvil qui se réjouit d’avoir atteint les objectifs en ce qui concerne l’augmentation des recettes.A 4 mois de la fin de l’exercice fiscal le ministre des finances entend maintenir le cap afin que l’état puisse financer des secteurs prioritaires tels la sécurité publique et la justice.Il rappelle que les recettes permettront de supporter également les dépenses d’investissement dans le domaine de l’éducation et de la santé. Le ministre Dorsainvil a au cours de sa rencontre avec les parlementaires vanté la bonne santé de l’économie haïtienne sur le plan macro. » Haïti est en passe d’atteindre un niveau de PIB jamais franchi depuis 1991″ argue le ministre des finances qui qualifie l’année de particulière.De son coté, le président de la commission finance de la chambre basse, Jonas Coffi, a salué les progrès réalisés par les autorités sur le plan macro au cours des 8 premiers mois de l’exercice fiscal.Toutefois M. Coffi estime que la bonne gestion des finances publiques ne se traduit pas encore par l’amélioration des conditions de vies de la population. » Le taux d’inflation est à 8 % c’est vrai, mais sur le plan micro il n’y a rien de concret et la population ne bénéficie pas des bons résultats annoncés par le gouvernement » affirme le député Jonas Coffi.