Le Mopod pose des conditions pour les négociations

L’un des chefs de file du Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique (Mopod), Jean André Victor, affirme que sa formation politique est disposée à participer à des négociations directes avec le chef de l’état comme proposée par les sénateurs du G 6.Cependant l’ex ministre soutient qu’il s’agira de vraies négociations et non de consultations uniquement sur la crise électorale. Le Mopod souhaite de vraies négociations sur les grands défis de la nation et exige que la démission du chef de l’état soit à l’ordre du jour de ces discussions. Dans le même temps le Mopod réclame le respect de certains préalables tel la fin des persécutions contre les leaders de l’opposition. Interrogé sur les nombreuses conditions pour la réalisation du dialogue, l’agronome Victor a fait valoir que les 6 partis politiques, qui réclament l’organisation d’élections générales, ne peuvent être qualifiés de radicale.Il s’agit d’une opposition transparente et constructive, dit-il soulignant que ces dirigeants n’entendent pas transiger sur les intérêts supérieurs de la nation. Les partis Mopod, Inité, Fusion des sociaux démocrates, Fanmi Lavalas, Kontra Pèp et Haïtiens pour Haïti contestent le conseil Electoral Provisoire (CEP) et réclament l’organisation d’élections générales anticipées en 2015. Nous jouons franc jeu, a martelé M. Victor qui a laissé entendre que d’autres formations politiques sont préoccupées par des intérêts sectaires. M. Victor dénonce le flou autour du processus de consultations lancées par le chef de l’état.Il s’interroge sur la durée de cette série de consultations et de son impact sur les vraies négociations. Le chef de l’état, Michel Martelly, s’était dit prêt, lors de la réunion avec le G 6, à rencontrer les leaders de l’opposition radicale. LLM / radio Métropole Haïti

Publicité