Les dirigeants du mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod) ont fait état d’une stratégie à deux niveaux. Ils entendent participer aux négociations avec le chef de l’état tout en poursuivant les manifestations de rues. Turneb Delpé, membre du directoire du Mopod, assure que les leaders du mouvement en tant que démocrate ne rejettent pas l’option de négociation.Toutefois le Mopod exige le respect de certains préalables dont la libération des prisonniers politiques. Serge Jean Louis explique que dans un deuxième temps il faudra définir l’agenda des négociations.La démission du chef de l’état doit être à l’ordre du jour de ces discussions, prévient-il. Les dirigeants du Mopod disent attendre la fin des consultations pour passer aux choses sérieuses. Entre temps ils annoncent la poursuite des manifestations antigouvernementales. Une marche dans les communes de Port-au-Prince, Delmas et Pétion ville est prévue à l’ occasion de la commémoration de la mort de Jean Jacques Dessalines, père fondateur de la patrie. Les dirigeants du Mopod accusent le chef de l’état d’être responsable de la crise parce qu’il n’avait réalisé aucune élection au cours des trois dernières années.M. Jean Louis s’indigne de l’utilisation des ressources de l’état pour la réalisation d’une campagne de médiatique contre les sénateurs du G 6.C’est une démarche anti démocratique, martèle M. Jean Louis considérant les sénateurs de l’opposition radicale comme des héros. La Présidence avait annoncé en début de semaine la poursuite des démarches en vue de la tenue d’une rencontre entre le chef de l’état et les 6 partis de l’opposition radicale, dont le Mopod. LLM / radio Métropole Haïti
Le Mopod poursuit les manifestations en attendant les négociations
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