Le MOPOD se concerte avant de se prononcer sur son éventuelle participation aux élections

Les regroupements politiques de l’opposition, dont Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique (MOPOD) et PITIT Dessalines n’ont pas encore décidé de leur participation ou non aux prochaines compétitions électorales, selon ce qu’a indiqué les dirigeants de ces structures politiques. MOPOD est en train d’évaluer la situation, a déclaré le coordonnateur de ce regroupement politique Jean André Victor,estimant que l’environnement n’est pas favorable à la tenue de bonnes élections. M. Victor qui prône des élections honnêtes et démocratiques, a qualifié de coup d’état moderne la non-organisation des élections pour le renouvellement du personnel politique depuis l’année 2011. Selon une autre voix autorisée du MOPOD, Mme Mirlande Manigat, le slogan du MOPOD a toujours été « élection ou démission », mais les gens ont toujours tendance à oublier le mot élection, constate l’épouse de feu du professeur Lesly Saint-Roc Manigat qui adoucit sa position. « C’est à travers les élections qu’on peut prendre le pouvoir », a déclaré Mme Manigat qui dit toutefois ne pas pouvoir donner de réponse pour le moment concernant une éventuelle participation de son regroupement politique aux élections. Par ailleurs, l’ancienne candidate assure qu’il n’y a pas de division au sein du MOPOD concernant le candidat qui sera désigné pour représenter le partià la présidence. Il était bruit que les dissensions sont énormes au sein du MOPOD concernant le choix du candidat à la présidence. Plusieurs têtes de ce regroupement politique seraient intéressés à se porter candidat à la présidence, selon des informations qui circulent. Le leader de Pitit Dessalines, de son côté, n’écarte pas totalement la possibilité de participer aux prochaines élections. L’ex-sénateur Moise Jean-Charles annonce une rencontre avec le MOPOD avant de se prononcer définitivement. Toutefois, il estime que le climat n’est pas propice à l’organisation d’élection honnête et crédible, qualifiant le calendrier électoral de provocation. Le calendrier électoral a été imposé par le chef de l’Etat sans tenir compte des considérations faites par les partis politiques, croit Moise Jean-Charles qui intervenait ce mardi sur un media de la capitale. Les partis politiques ont jusqu’à ce vendredi 20 mars pour se faire inscrire au conseil électoral en vue de participer aux prochaines élections. MJ/Radio Métropole Haïti

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