Dans une correspondance adressée au Directeur général de la Police nationale d’Haïti, Godson Orélus, le New England Human Rights Organization (NEHRO), a exprimé sa profonde inquiétude face aux « comportements de plus en plus répréhensibles des certains agents de la PNH » lors des manifestations de rues et à l’égard de personnalités publiques. L’Organisation de défense des droits humains dénonce les dérapages policiers enregistrés, ces derniers mois, tant à l’occasion des manifestations de rues qu’à l’égard de personnalités publiques. Le dernier en date est celui au cours duquel le Sénateur du Nord, Monsieur Moise Jean-Charles, a violemment été pris à partie, bousculé et frappé par un Agent de l’APENA. Récemment le même Sénateur s’est retrouvé coincé non loin de Gressier et menacé d’arrestations sous des prétextes fallacieux après avoir été l’objet de violences verbales et de brutalité policières. Le Sénateur dans les deux cas s’était identifié et était reconnu par ses agresseurs.Le New England Human Rights Organization (NEHRO) qui dit craindre une propension à la politisation de l’Institution policière, juge ce comportement de certains Agents policiers intolérable et hautement répréhensible, et en appelle au sens de responsabilité du directeur de la Police, Godson Orélus, pour que soient identifiés automatiquement les policiers coupables de brutalités ou de violences et sanctionnés pour leur forfaiture. « Les comportements déviants de policiers avilissent toute la PNH ». L’organisation rappelle que depuis sa création, « la Police Nationale suit des programmes de professionnalisation. La Nation, aujourd’hui, est en droit de s’attendre à des interventions plus professionnelles, au respect du Code de déontologie policière et à des actions visant à sanctionner fortement les dérives de certains écervelés de la PNH ». MJ/Radio Métropole