Le directeur central de la Police judiciaire , Michael Lucius, récuse le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Napela Saintil, qui avait décerné un mandat d’arrêt contre lui sous l’accusation de complicité de kidnapping. Michael Lucius assimile à des persécutions politiques les mandats émis contre les responsables de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et dénonce des secteurs qui veulent l’avilir. » Ce sont des persécutions contre la direction centrale de la police judiciaire en général et Michael Lucius en particulier », déclare le chef de la DCPJ qui précise » Au sein de l’appareil judiciaire des juges utilisent leur fonction pour faire passer leur opinion politique ». » Je n’ai de redevance envers aucun secteur politique; je suis déterminé à appréhender tous les auteurs de crimes politiques », précise l’inspecteur général Michael Lucius . » Je ne me présenterai pas devant ce juge d’instruction, en plus le juge d’instruction, Napela Saintil, n’ a aucune autorité pour me convoquer », soutient le chef de la DCPJ qui indique » les forces de l’ordre ne peuvent m’appréhender par ce que j’ai exercé un recours en cassation contre le juge Napela Saintil ». Le directeur central de la police judiciaire, a présenté à la presse des copies de convocation. La dernière convocation qui a attiré son attention est celle datée du 8 septembre 2006 dans laquelle le juge Napela Saintil émet un mandat d’arrêt contre lui même.Michael Lucius indique que depuis Avril 2005 la direction centrale de la police judiciaire est la cible de persécutions judiciaires.Le 23 mai 2005, lors d’une convocation le juge d’instruction, Napela Saintil, avait mis face à face un présumé bandit, Emil Thersil, et le chef de la DCPJ .Apres une audition de deux heures le juge avait lancé une sévère mise en garde à Michael Lucius.Le juge Napela Saintil a également ordonné l’arrestation de deux agents de la DCPJ, Jean-Markys Similien et Alain Victor, accusés de complicité d’enlèvement et de kidnapping .
Le numéro 3 de la police dénonce le comportement d’un juge d’instruction
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