Des parlementaires affirment que le député de Baradères, Michelet Casimir, et des membres de sa sécurité rapprochée ont été malmenés par des policiers. Les députés Dort Jean Pressoir et Laurore Edouard soulignent que le directeur central de la police judiciaire était impliqué dans cet incident.Ces parlementaires en colère contre cette agression réclament des poursuites judiciaires contre les policiers et assurent qu’une suite sera donnée à cette affaire par une convocation du ministre de la justice et du directeur de la police. En réaction le directeur central de la police administrative,Jean Saint Fleur, rejette ces accusations et précise que les policiers n’avaient jamais agressé le parlementaire. Il affirme que des individus armés se trouvant dans la voiture et les gardes du corps du député avaient refusé pendant plus de 30 minutes de sortir de la voiture. Vendredi en fin d’après midi, le président de la commission sécurité de la chambre basse, Ronald Lareche, a indiqué qu’un mandat d’amener a été décerné par un substitut du Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince , Me Frantz Poteau, à l’encontre du directeur central de la police administrative, l’inspecteur général Jean Saint-Fleur.Le mandat fait état de » voies de fait, suivie de blessures graves contre le député Michelet Casimir et 3 de ses agents de sécurité reprochée. Par ailleurs, le porte parole de l’institution policière confirme que le dossier a été transmis à l’inspection générale, qui a pris toutes les dispositions pour favoriser la comparution devant le parquet du numéro 3 de la PNH. Le lundi 15 Janvier l’inspecteur général Jean Saint Fleur sera accompagné de son avocat Osner Fevry, lors de sa comparution au Parquet.
Le numéro trois de la police accusé d’avoir tabassé un député
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